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LES ÉCRITS DE PERCY ERSKINE NOBBS

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Les essais que Nobbs écrit au moment où il arrive à McGill témoignent de son intérêt pour l'esthétique et de sa conviction qu'en dehors du vécu, seul le dessin permet de décoder l'oeuvre architecturale et de la décrire. Les premiers essais semblent anticiper sa théorie selon laquelle tout comme le mouvement Arts and Crafts, et ce qu'il implique, est issu du chambardement néo-gothique, n'importe quelle oeuvre architecturale peut être le fait d'une compréhension ingénieuse des matériaux et des métiers du bâtiment, des traditions partagées, des leçons tirées d'oeuvres existantes et du désir de créer quelque chose d'attrayant. Le premier cours qu'il donne à McGill est intitulé "Building Trades" pour éviter toute ambiguité avec l'idée d'amateurisme qui se rattache au terme "crafts", alors que c'est vraiment de ce dernier concept qu'il veut parler. Il précise que dans la conception d'une cuillère ou d'un hôtel de ville, alors que la connaissance de l'usage auquel on destine l'objet est essentielle, il importe avant tout de savoir quels matériaux utiliser dans sa fabrication, et de s'interroger sur ce qui s'est fait dans le passé et comment obtenir le meilleur résultat.1

En 1903, Nobbs soumet au Canadian Architect and Builder (CAB) trois courts articles qu'il a écrits en guise d'introduction à l'étude de l'architecture. Ces articles sont respectivement consacrés au dessin comme moyen de décrire une oeuvre architecturale; à la distinction qu'il faut faire entre styles et style, entre les diverses modes architecturales à différentes époques et en différents lieux et entre le style ou la technique des architectes, et enfin à la nature des matériaux et à la meilleure façon d'en user.2 En 1904, le CAB publie deux articles illustrés que Nobbs a préparés dans le cadre de ses cours: le premier est consacré au design des plâtres d'ornementation, le second aux dessins architecturaux.3 Ce dernier a été présenté à l'assemblée annuelle de l'Ontario Association of Architects l'année précédente. En 1905, la même revue publie un article présenté au Club d'esquisse de l'Association des architectes de la province de Québec qui enjoigne aux architectes de respecter ' l'architecture vernaculaire et de s'inspirer d'anciens exemples d'oeuvres architecturales sans prétention.4

"Art in its Lowest Terms" est le titre de la conférence que Nobbs donne à l'université en 1906.5 L'événement est pour lui si marquant qu'il indique sur la couverture de son manuscrit que le principal de McGill, l'humaniste William Peterson, lui est favorable, ce qui n'est pas le cas du département de philosophie. Cette conférence n'est pas publiée, mais en 1906, 1907 et 1910, Nobbs présente plusieurs communications aux assemblées annuelles de l'Ontario Association of Architects qui sont publiées et illustrent le cheminement de sa philosophie. La première a trait à l'architecture officielle européenne dont il retrace les origines, l'évolution, les qualités et les défauts et notamment l'académisme.6 En guise de conclusion, il fait brièvement allusion à la situation particulière de la Grande-Bretagne en la matière, même si par manque de temps, il ne peut développer ce thème. L'année suivante, il a l'occasion de développer sa pensée et d'expliquer comment la redécouverte de l'importance des matériaux dans le néo-gothique a stimulé tous les genres de l'architecture britannique, notamment le genre classique, et l'a située résolument à l'écart de la tradition académique européenne.7 Cette prise de position originale apparaît dans un discours qu'il prononce devant l'American Institute of Architects à Chicago en 1907, où il établit un parallèle entre la raréfaction des oeuvres architecturales classiques qui dominent alors l'Amérique et les oeuvres de Smirke, Tite et Elms en Angleterre juste avant la vague du néo-gothique, lequel à son déclin, laisse un style classique libre et rajeuni qui a la spontanéité et l'élasticité du gothique. Même si cela semble paradoxal, il soutient qu'un style imitant le gothique en Amérique conduirait à une vision plus large de l'architecture classique, et même à l'affranchissement des architectes. Malgré tout, il espère que le jour n'est plus loin où il n'y aura plus ni gothique ni classique, mais seulement des oeuvres architecturales modernes alliant la finesse de l'architecture grecque à la vigueur de l'architecture romaine à la verve de la renaissance. Et il souligne le besoin de puiser l'esprit plutôt que le motif dans les grandes périodes de l'architecture.8

Sa position peu académique doit en avoir choqué plus d'un qui ont l'impression qu'il fait peu de cas des règles abstraites de l'exécution d'une oeuvre, et qu'il ne voit pas de rôle pour l'État. Nobbs n'ignore pas le besoin d'une aide de l'État visant à la création de bourses d'études et à l'établissement de musées d'enseignement dans le but de développer une architecture fondée sur certaines traditions propres à chaque pays.9 Et dès qu'il a l'occasion de prendre à nouveau la parole devant l'Ontario Association of Architects, il expose son propre programme d'enseignement des principes de l'architecture (le programme de McGill) en soulignant qu'il est parfaitement compatible avec sa position originale.10 La même année, soit en 1910, il fait de l'architecture canadienne le thème du discours qu'il prononce devant l'Institut royal d'architecture du Canada où il présente l'idée de l'art comme une simple activité naturelle de l'homme et non comme un mystère inexplicable et quintessencié.11 Nobbs est d'avis que dans les choix ordinaires qu'opèrent les architectes, ils expriment inévitablement ce qu'ils ressentent devant une oeuvre en chantier, adressant ainsi des messages à autrui pendant toute l'existence d'un édifice. À tout le moins, ces messages doivent être agréables et appropriés, mais il n'y a pas de limite au sentiment et à la capacité des architectes de s'exprimer.

Après la guerre de 1914-18, les écrits de Nobbs obéissent à six thèmes qui relèvent pratiquement tous de l'expérience canadienne: l'architecture au Canada, les aménagements et logements collectifs, le design et les métiers, le perfectionement professionnel, ses propres oeuvres, et les marques d'admiration pour certains de ses contemporains.

À l'occasion de l'Exposition de l'Empire britannique qui a lieu à Londres en 1924, Nobbs présente un exposé sur l'architecture canadienne devant le Royal Institute of British Architects qui retient vivement l'attention des revues architecturales.12 Cet exposé est suivi d'un autre qui porte spécifiquement sur la tradition anglaise au Canada et qui est destiné au prestigieux Architectural Review.13 Le thème est repris dans le Journal of the Royal Architectural Institute of Canada (JRAIC) en 1930 et dans le Studio en 1932.14 Quatre années plus tard, il fait un nouvel exposé sur l'architecture au Canada et son dernier essai sur ce sujet paraît en 1956.15

L'intérêt de Nobbs pour les aménagements et les logements collectifs à Montréal s'explique par le grand cas qu'il fait du choix de remplacement des édifices et par l'irritation que suscite en lui le tracé des rues qui ne tient aucun compte de l'orientation ou de la vue, encore moins de la déclivité du terrain où elles sont construites. Il s'élève également contre le fait qu'on ne se soucie nullement de réserver des espaces pour les édifices municipaux qui, s'ils étaient intelligemment situés sur des emplacements en vue, pourraient ponctuer le tissu urbain et égayer un paysage par ailleurs plutôt morne. C'est ainsi que ses premiers essais sur ce thème font état des besoins minimum de lumière naturelle, des avantages d'un aménagement collectif et des normes d'agencement des terrains résidentiels.16 Deux de ses essais sont en fait des comptes rendus des activités d'aménagement à Montréal en 1926.17 L'année suivante, il est co-rédacteur d'un numéro spécial de La Revue Municipale, qui contient ses essais intitulés "The Syndication of Land" et "A Provincial Town Planning and Zoning Enabling Act."18 En 1928, année où il assure la présidence du Town Planning Institute of Canada, il rédige un rapport sur les objectifs de l'aménagement urbain de Montréal pour le McGill News et écrit un article sur le besoin de contrôler la hauteur et l'usage des édifices pour le Journal of the Town Planning Institute of Canada, où il souligne que pour ce qui est du contrôle de l'architecture, moins il y en a, mieux cela vaut.19 Pour Nobbs, l'architecture a trait à l'impression créée par un édifice et il ne peut donc concevoir que cela soit soumis à des règlements municipaux. Au début des années 1930, Nobbs est coprésident du comité conjoint de la City Improvement League et du Montréal Board of Trade, créé dans le but d'étudier les problèmes de logement et d'élimination des quartiers insalubres. Ce comité procède au premier examen complet des quartiers insalubres à Montréal et prépare un programme d'intervention de l'État à trois niveaux.20 En 1934, il écrit un rapport très pénétrant intitulé "A Metropolitan System of Waterside Parks for Montreal", sans doute pour la City Improvement League, lequel demeure lettre morte et n'est même pas publié.21 En 1936, il publie dans une revue du bâtiment un article explicatif traçant les grandes lignes d'un programme de construction de logements visant à répondre aux besoins du Canada, et il semble que cet article ait davantage porté fruit que ses appels lancés aux instances municipales; en effet, des années plus tard, les programmes de construction de logements deviendront un moyen de créer des emplois dans l'industrie du bâtiment."22

Quatre articles intéressants sur l'architecture et le design paraissent dans des revues architecturales américaines en 1923, année où dix ravissantes photographies des oeuvres de Nobbs et Hyde sont publiées dans The American Architect - The Architectural Review.23 En 1935, il semble que Nobbs ait été invité à écrire un article sur l'économique architecturale pour le JRAIC. Ce faisant, il établit sa distinction bien connue entre le design et l'architecture. Le design, écrit-il, qui cherche à solutionner les problèmes et à découvrir la forme en fonction du but pratique, de la matière et de la technique d'un objet est entièrement lié à l'Íconomique; tandis que l'architecture intéresse avant tout les impressions. Dans bien des cas, la forme découverte est l'objet de commentaires artistiques, mais dans l'architecture monumentale dont le but n'est pas forcément pratique, le contenu spirituel peut ne pas avoir grand chose à voir avec la solution d'un problème et n'a qu'un rapport très mince avec l'économique.24 Pour Nobbs, architecture n'est pas synonyme de construction. C'est un concept qui décrit le génie artistique des hommes qui font de leur mieux pour assurer l'expressivité d'un édifice. L'architecture est le terme qu'il utilise pour décrire ce concept, et il s'élève contre le fait qu'on associe l'architecture à l'art de ceux qui se prennent pour des architectes. En 1940, Nobbs écrit un article sur le sujet d'un drapeau canadien où il donne un aperçu assez exact du motif qui sera adopté vingt-cinq ans plus tard.25 L'art héraldique le fascine, sans doute parce qu'il représente un microcosme de ses idées sur le design et l'architecture. Les règles de l'art héraldique mettant en jeu le design, les matériaux, la tradition, et tous les détails d'une oeuvre, elles fixent des limites positives tout en laissant libre cours à l'esprit et à l'expression de l'architecte. Le dernier essai de Nobbs sur le design et les matériaux traitait du fer forgé ornemental dans l'art duquel il semble être passé maître.26

L'intérêt de Nobbs pour le développement de la profession d'architecte au Canada transparaît dans bon nombre de ses écrits, notamment dans un essai qui a traite plus particulièrement des rapports entre les architectes et leurs clients et qui paraît dans le Journal of the American Institute of Architects en 1921.27 Une nouvelle analyse du rôle de l'enseignement universitaire dans l'architecture pour répondre aux besoins de l'époque paraît en 1925.28 En 1927, il écrit un récit en trois parties sur le Royal Institute of British Architects pour expliquer à ses confrères canadiens son organisation et son contrôle, ses activités pédagogiques, sa bibliothèque et sa revue.29 La nécessité de remanier les règlements des concours architecturaux le passionne, et il publie un article constructif sur ce sujet en 1935.30 Il prépare une importante communication sur la rémunération des architectes à l'occasion du 15e Congrès International des Architectes qui devait avoir lieu à Washington au mois de septembre 1939, mais qui fut annulé en raison de la déclaration de la guerre en Europe.31 De bons extraits de cet article paraîtront plus tard dans le JRAIC, la première fois sous son titre original, la deuxième sous le titre "The Sliding Scale of Remuneration.32

Nobbs décrit ses propres oeuvres dans six essais. Le premier traite de son oeuvre à McGill en 1920.33 "The Canadian Battlefields Memorial Competition" décrit les oeuvres qu'il a réalisées pour la Commission Impériale des Monuments aux Morts dont il est membre.34 Les oeuvres qu'il exécute à l'université d'Alberta font l'objet de deux communications, la première en 1921 - l'agencement initial du pavillon des arts, la deuxième en 1925 - projet plus complet incluant le pavillon de médecine.35 Les articles intitulés "Bibliotheca Osleriana" en 1930 et "McGill Decorations for the Royal Visit in 1939" décrivent deux projets que Nobbs a réalisés pour McGill et où il aspire à l'excellence grâce à son souci de l'expressivité d'une oeuvre.36

Enfin, cinq de ses essais sont des marques d'estime pour des hommes avec qui il a travaillé et auxquels il voue une profonde admiration: Sir William Macdonald, l'un des grands bienfaiteurs de McGill; son professeur Sir Robert Lorimer; l'urbaniste Noulan Cauchon; Ramsay Traquair, son successeur à la chaire Macdonald d'architecture à McGill; et Frank Darling, doyen des architectes canadiens.37 Après avoir créé deux édifices pour Macdonald, Nobbs sait bien que c'est un homme sage et tendre et il regrette qu'avec le temps, ses qualités spirituelles soient à ce point cachées par les récits qui courent sur sa richesse. Lorimer, l'artiste et l'artisan, suivant une génération de barbares archéologiques, a découvert l'esprit de vieux édifices écossais jusque là laissés pour compte. Il est le dernier des grands romantiques dont on peut placer le nom à côté d'architectes comme Philip Webb et Richard Norman Shaw. Cauchon, de ravis de Nobbs, incarne la patience, la vigueur et le courage de ses ancêtres français, irlandais et écossais. Il se fait le défenseur passionné et infatigable de la cause désespérée du logement et de l'urbanisme au Canada. Les connaissances encyclopédiques de Traquair en sciences et en arts et la fascination qu'exercé sur lui la façon dont les choses s'assemblent en font un professeur d'architecture éminemment doué que tout le monde admire. Traquair lui aussi a appris grâce à Lorimer à apprécier le charme des vieux édifices et c'est ainsi qu'il commença sa célèbre étude documentée de l'architecture ancienne du Québec. Il est impossible de ne pas remarquer l'importance de Darling: celui-ci s'est vu décerner la médaille d'or du Royal Institute of British Architects en 1915, ce qui le place sur un pied d'égalité avec Cockerell et des autres qui l'ont obtenue à partir de 1848. Darling sait fort bien comment établir le rapport entre l'intérieur et l'extérieur d'un édifice, mais avant tout, il saisit parfaitement l'importance de l'échelle, que ce soit dans la conception d'une maison ou d'une oeuvre néo-classique. Sa notion d'aménagement individuel est une importante contribution au design canadien moderne.

Sur le plan individuel, les essais de Nobbs sont judicieusement composés et sont un véritable plaisir à lire. Pris collectivement, ils relatent la propre évolution de Nobbs et les événements tels qu'ils les a vécus et permettent de mieux comprendre ses contemporains.

 

NOTES

1 "Opening Lecture of the Department of Architecture, McGill University," CAB 17 (octobre 1904): 155-56.

2"Drawing and Architecture," CAB (Archt Ed) 16 ( octobre 1903): 168-69; "The Styles of Architecture and Style in Architecture," CAB (Archt Ed) 16 (novembre 1903): 184-85; and "Material and Technique in Design," CAB (Archt Ed) 16 (décembre 1903): 200-201.

3"Plaster Decoration - Modelled and Hand-wrought," CAB 17 (janvier 1904): 4-7 et "The Delineation of Architecture," CAB 17 (janvier 1904): 29-33.

4"On the Value of the Study of Old Work," CAB (Archt Ed) 18 (Mai 1905): 74-75.

5"Art in its Lowest Terms," Conférence de l'université, Université McGill, octobre 1906, Archives Nobbs, CAC,

6"The Official Architecture of European Capitals," Proc OAA 6 (1906): 78-79.

7"Gothic Revivals of the XlXth Century," Proc OAA 1 (1907): 42-52.

8"Address by Prof. Percy E. Nobbs," Proceedings of the 41st Annual Convention of the American Institute of Architects, (Board of Directors, A.I.A., 1907): 148-52.

9"State Aid to Art Education in Canada," Construction 1 (avril 1908): 44-47.

10"Architectural Education in Canada," Proc OAA 10 (1910): 81-87.

11"Architecture of Canada," Construction 3 (octobre 1910): 56-60.

12"Architecture in Canada -Part I," JRIBA 31 (9 fevrier 1924): 199-211; "Architecture in Canada - Part II," JRIBA 31 (23 févier 1924): 238-50; Architecture in Canada, (London: Royal Institute of British Architects, 1924); "Architecture in Canada," JRAIC 1 (juillet-septembre 1924): 91-94; paru dans The Builder 26 (25 janvier 1924): 142-43; et dans Archit J 59 (30 janvier 1924): 239.

13"The English Tradition in Canada," Arch Rev 55 (juin 1924): 236-41.

14"Present Tendencies Affecting Architecture in Canada," JRAIC 1 (juillet 1930): 245-48; (septembre 1930): 314-17; (novembre 1930): 388-92; et "Tradition and Progress in Canadian Architecture," The Studio 104 (août 1932): 82-91.

15"Recent Architecture in Canada," JRAIC 13 (septembre 1936): 167-91 et "Architecture in the Province of Quebec in the Early Years," JRAIC 32 (novembre 1956): 418-19.

16"Planning for Sunlight," JTPIC 1 (avril 1922): 6-12; "Suburban Community Planning," McGill University Publications Series XIII (Arts and Architecture) No. 7 (Montréal: [Université McGill], 1926) et "The Subdivision of Residential Property," JTPIC 5 (avril 1926): 10-16,

17"Memorandum on the Town Planning Movement in Montreal since January 1st, 1926," JTPIC 5 (février 1927): 5-6.

18La Revue Municipale: Special Town Planning Number (décembre 1927).

19"Montreal and Town Planning," Supplement to the McGill News 1 (décembre 1928): 12-17 et "On the Control of Architecture," JTPIC 1 (octobre I928): 120-22.

20Joint Committee of the Montreal Board of Trade and the City Improvement League Incorporated, A Report on Housing and Slum Clearance for Montreal, par P.E. Nobbs, président (Montreal: Montreal Board of Trade and City Improvement League, mars 1935).

21"A Metropolitan System of Waterside Parks for Montreal," 1er novembre 1934, Archives Nobbs, CAC.

22"A Housing Program to Meet Canada's Needs," The Construction Trade Review and Forecast (1936-37): 64-65.

23"Daylight in Buildings," Am Archt - Arch Rev 124 (4 juillet 1923): 1-6; (1er août 1923): 99-106; "Wall Textures," Am Archt - Arch Rev 124 (12 septembre 1923); 247-50; "Literature and Architecture," JAIA 11 (septembre 1923): 343-46; "On the Appreciation of Things Made to be Seen," JAIA 11 (octobre 1923): 401-4; et Am Archt Arch Rev 124 (juillet 1923): 10 pl.

24" Architectural Economics: Design," JRAIC 12 (février 1935): 30-32.

25"Canadian Flag Problems," McGill News 21 (printemps 1940): 14.

26"Metal Crafts in Canada," Can Geog J 28 (Mai 1944): 212-24.

27"The Architects: a Talk to Clients," JAIA 9 (juillet 1921): 227.

28"University Education in Architecture," JRAIC 2 (mars-avril 1925): 68-71; et (mai-juin 1925): 106-9.

29"The Royal Institute of British Architects," JRAIC 4 (mai 1927): 186-87; (juin 1927): 230-32; et (juillet 1927): 240-41.

30"Competition Reform," JRAIC 12 (septembre 1935): 150-52.

31"Étude B: Comparison of the Remuneration Received by Architects in Different Countries: the Remuneration of Architects," The Fifteenth Annual International Congress of Architects Report, Volume I. (Washington: American Institute of Architects, 1939): 409-17.

32"The Remuneration of Architects," JRAIC 18 (janvier 1941): 6-9 et "The Sliding Scale of Remuneration," JRAIC 18 (Avril 194I): 70.

33"The Sites of University Buildings," McGill News 1 (juin 1920): 2-5.

34"The Canadian Battlefields Memorial Competition," Construction 14 (juin 1921): 160- 70.

35"Construction at the University of Alberta," Construction 14 (janvier 1921): 3-12 et "The General Scheme for the University of Alberta," JRAIC 2 (septembre-octobre 1925): 159-65.

36"Bibliotheca Osleriana," JRAIC 1 (juin 1930): 204-5 et "The McGill University Decorations for the Royal Visit," McGill News 20 (été 1939): 9.

37"Sir William Macdonald: Some Reminiscences," McGill News 4 (juin 1923): 1-2, 4; "The Late Sir Robert Lorimer," JRAIC 6 (octobre 1929): 352; "Noulan Cauchon - An Appreciation," JRAIC 13 (juin 1936): 122; "Ramsay Traquair, Hon. M.A. (McGill) F.R.I.B.A.: On his Retirement from the Macdonald Chair of Architecture at McGill University," JRAIC 16 (juin 1939): 147-48; et "The Late Frank Darling," Construction 16 (juin 1923): 205-6.