
L'Observatoire vu du campus -- Archives de McGill
En 1856, la communauté de McGill accueillait en son sein Charles Smallwood en tant que professeur honoraire de météorologie. Bien que ne possédant pas de diplôme dans ce domaine-là, il avait relevé la température et les précipitations à intervalles de six heures tous les jours depuis 1833. Si dévoué était-il à cette étude empirique, qu'en 1846 il s'était construit un observatoire chez lui à St-Martin près de Laval. Il était par conséquent tout à fait qualifié pour enseigner la météorologie. En 1863, McGill construisit une tour en pierre sur un talus juste en arrière de l'aile Molson du pavillon des arts et y inséra les instruments du professeur Smallwood. Dans les années 1870, C. H. MacLeod fut recruté pour assister dans ses recherches le professeur Smallwood qui commençait à se faire vieux. Après la mort du professeur en 1873, C.H. MacLeod continua à télégraphier un rapport météorologique journalier au Canadian Meteorological Service de Toronto et poursuivit les recherches entreprises par son prédécesseur. Quelques années plus tard, McGill adjoignit une maison à l'Observatoire pour C.H. MacLeod, devenu professeur, et sa famille. En 1874, celui-ci détermina la longitude exacte de l'Observatoire en utilisant les signaux du télégraphe et, subséquemment, on lui demanda de télégraphier l'heure tous les jours aux chemins de fer, aux ports et aux édifices gouvernementaux à Ottawa. Le Canada entier accorda sa montre à l'heure de McGill pendant bon nombre d'années et les chemins de fer utilisaient toujours ce signal dans les années 1960.
Malheureusement, en 1963, McGill dut agrandir le pavillon des arts et l'Observatoire fut démoli pour être remplacé par le pavillon Leacock. Sur le mur de ce nouvel édifice en béton se trouve une plaque de même qu'un bloc de cuivre dans le plancher en souvenir de l'Observatoire et des grandes réalisations s'y rattachant.
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