La reconstruction de villages iroquois dans le sud de l'Ontario a permis de comprendre le mode de vie de ces groupes et la façon dont ils se protégeaient du climat rigoureux. Les premiers colons européens qui s'établirent dans cette région construisirent leurs demeures avec du bois, un matériau facile à trouver. Par ailleurs, au lieu de s'inspirer des techniques autochtones, ils érigèrent des forts et des cabanes en bois rond, utilisant des méthodes qui furent bientôt reproduites dans l'architecture d'autres villages frontaliers.
Au milieu du XIXe siècle la révolution industrielle transforma le visage des villes, et Toronto fut de celles-ci. Comme les immigrants continuaient d'affluer et que, de leur côté, les agriculteurs se tournaient vers les centres urbains en quête d'emploi, il fallait s'ingénier à répondre à la demande croissante de logements. Certaines villes adoptèrent le style de maisons en rangées alors que la maison de brique de type semi-détaché devint le modèle le plus en vogue à Toronto, à cette époque. Une fois les communautés établies, l'architecture locale adopta un caractère plus permanent. Le style Georgien, du nom des nombreux rois George qui régnèrent sur l'Angleterre, devint populaire et caractérisa les premières constructions résidentielles. L'architecture coloniale anglaise qui prédominait à ce moment fut côtoyée par d'autres traditions européennes, notamment l'architecture des Mennonites allemands qui s'installèrent plus tard près de Waterloo.
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